VIH : quelles sont les préventions en France ?
À défaut de traitements et de vaccins qui permettent de guérir le VIH/sida, le ministère de la Santé publique française a mis en place des dispositifs de préventions. Ainsi, il y a la PrEP et le TasP qui permettent d’empêcher l’aggravation et l’extension de cette maladie.
La PrEP ou prophylaxie pré-exposition
La PrEP ou prophylaxie pré-exposition est une stratégie de prévention de la transmission du VIH très efficace. Cette méthode de prévention repose sur l’utilisation de médicaments antirétroviraux (antivirus de l’immunodéficience humaine) qui est destinée aux personnes séronégatives. Une consultation régulière chez le médecin doit accompagner la prise de la PrEP pour bénéficier d’un suivi et d’un soutien.
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La prophylaxie pré-exposition se présente sous forme de comprimés et est délivrée sur ordonnance. Elle est composée de deux molécules antirétrovirales. La prise quotidienne et régulière de la PrEP par une personne séronégative lui permet d’être moins susceptible de contracter le VIH. Toutefois, il est possible de prendre de la PrEP sur demande, pour les hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes. Dans ce cas, la prise de la prophylaxie pré-exposition doit se faire uniquement les jours qui suivent ou précèdent lesdites relations sexuelles.
Le TasP ou « Treatment as Prevention »
Le TasP ou « Treatment as Prevention », qui signifie traitement comme prévention, est normalement utilisé pour traiter une personne séropositive. Cela dit, celui-ci peut également agir comme un outil de prévention du VIH. Le TasP permet alors à une personne séropositive de ne pas transmettre le virus à une personne séronégative, même s’ils ont des rapports sexuels.
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En fait, le TasP est un traitement antirétroviral. Quand la personne atteinte du VIH en prend, les médicaments bloquent la multiplication des virus dans son organisme. Ce qui réduit la quantité de ceux-ci dans son sang. De ce fait, la charge virale du VIH devient indétectable lors des tests. Cela ne se produit généralement qu’après environ six mois de traitement. Cela ne signifie pas que le VIH est totalement éradiqué, mais seulement que sa quantité dans le sang est si petite qu’un test classique ne peut pas le détecter. Lorsque cette charge virale est indétectable, la personne séropositive ne peut plus transmettre le virus par voie sexuelle.